Autrefois, la première couche d'impression était en brun rouge melé de terre d'ombre, ou en terre d'ombre pure. On avait meme imaginé, il y a une cinquantaine d'années, pour accélerer la dessiccation de cette couleur, d'y méler de la litharge. Il est résulté de là que les tableaux peints sur de pareilles préparations se recouvraient, à leur surface, d'une infinité de petits grains saillans, provenant de la litharge mal broyée (1). Aujourd'hui les peintres sont beaucoup plus soigneux, et les marchands de couleurs sont, par leur interet, excités à bien préparer leurs toiles; la moindre négligence à cet égard leur ferait perdre leur crédit. ,,(1) Si la litharge était parfaitement broyée, cet effet n'aurait pas lieu.