Les impressions blanches dont quelques-uns de nos maîtres se sont servis avaient un autre défaut: elles perçaient au bout d'un certain temps à travers les ombres et les demi-teintes, parce que ces deux parties ne sont jamais si bien empâtées que le sont les clairs, et que les couleurs qu'on emploie n'ont pas à beaucoup près le même corps. J'ai vu des tableaux faits par des peintres du premier ordre, dont les ombres étaient tellement effacées qu'il n'était possible de les rappeler qu'en les repeignant d'un bout à l'autre ; ce qui perdait totalement ces morceaux précieux.