Dans l'antiquité, on a peint sur le cuir tendu et fixé sur des panneaux de bois. On collait quelquefois ce cuir avec un gluten composé de chaux et de lait caillé. (Voyez le fragment annexé au manuscrit de Théophile, Bibliothèque du Vatican.) On bituminisait ensuite ce cuir, et on le préparait par un enduit qui le rendait propre à recevoir la peinture. Les Russes garantissent aujourd'hui des attaques des vers les cuirs, en les empreignant de l'odeur de certaines racines très-odorantes. Les tableaux exécutés sur cuir doivent être d'une longue durée. Les peaux qui peuvent, à raison de leur souplesse, se rouler et se dérouler, ont été aussi employées pour la peinture, et le sont encore aujourd'hui par plusieurs peuples. Quant au vélin, l'usage s'en est conservé jusqu'à nos jours.,Dans la Grande notice de l'Almanach sous verre, on indique un papier de cuir ou cuir artificiel. (Voyez l'année 1827.),