On revêt ordinairement le subjectile destiné à recevoir la peinture d'un enduit ou apprêt qui sert à compléter le poli, et qui concourt en même tems à la beauté et à la conservation des couleurs. Cet apprêt doit donc avoir divers caractères. Quelquefois, il est vrai, on peut n'en pas mettre du tout; c'est ainsi que, sur une planche d'un bois serré et bien poli, on peut peindre immédiatement et sans aucun enduit intermédiaire; mais, en général, on apprête le subjectile, soit par un encollage, soit par un frottis quelconque, qui sert au moins à jeter une teinte uniforme sous les couleurs.