Les peintres emploient beaucoup aujourd'hui les vernis à huile-résine pour les mélanger avec les couleurs, lorsqu'il s'agit d'orner de peinture les vases de tôle, les équipages, etc. On voit de ces vases de tôle sur lesquels la peinture à huile-résine a imité d'une manière agréable, soit l'agate, soit l'albâtre oriental, soit le porte-or. Les verres des lanternes magiques sont peints aussi avec ce vernis, cer qui permet la transmission de la lumière à travers les objets ou figures représentés sur ces verres. On voit des tabatières dont les peintures sont exécutées au vernis gras, c'est-à-dire, au vernis au copal et à l'ambre: ces objets se font sécher à l'étuva, aussi le peintre tâche-t-il de prévoir le jaunissement qui doit résulter de la dessication de l'huile; en sorte que, par la précaution qu'il a prise de rendre azurées et un peu violettes ses teintes blanches ou roses, il arrive que cette exagération étant disparue par l'effet de l'étuve, la teinte devient vraie et assez fraîche à la fin. Ces sortes de peintures qui on une grande force et un ton magique que ne saurait manifester la peinture ordinaire à huile, ont aussi une tenacité remarquable.