Moulage en Plaitre
Chapitre premier
De platre - maniere de la choisir, de le cuire, de le triturer et de le tamiser.
Le plâtre, si nécessaire aux œuvres de la sculpture, nppelle, dans son nom, la plus précieuse de ses pro-priétés; en clFet, é rit autrefois piastre, et vraisem-blablement dérivé du mot plastique, il pie cote â ri.ca.inilion 1 image dune matière susceptible de prendre rapidement toutes les formes que peut pro¬duire cct ait. Avant qu’il ait subi li calcinaiion, on l’appelle vulgairement pierre à plâtre; on le nomme yypse avec les naturalistes , d’apiès le mot latin yi/psus, donné par les anciens Romains à cette sub- s'ance calcaire, La chimie, qui près que toujours dans L s noms qu’elle impose aux corps, en fait pressentir la composition, app lie la pic:re à plaire sulfate de chaux. La conriLinui'On de la chaux pure et de 1 acide sulfurique forme ce sulfate très abondant dans les terrains cale'ii es ; sa présence les fait nommer ter¬rains gypseux.,
La Fiance est un des pays où l’on trouve le plus de pUirej elle en fournit aussi la meiikuie qualité. Celui des carrières de Montmartre, aux portes de Paris, est très estimé, parce qu’il est plus dur après avoir été détrempé, et se boursoufle moins que tout autre; mais, indépendamment de la nature avan'ageuse du plâtre, ses qu-li és dépendent, en grande partie, de sa préparai ion.
La fabricaii n du plâtre est une chose très facile; elle consiste en deux opérations successives : cuite le plâtre et le pnlvéïiser. Quelquefois on emploie, pour la caicin dion de la pierre à plâtre, des fours sembla¬bles à ceux dont on fait usage peur cuire la pierre à ch IUX; rrnds ce cas est très rare. Dans les environs de Paris, on la divise, à coups de marteau, en morceaux delà grosseur d’un œuf; on entasse ces morceaux, à sec, en forme de voûte, sous des hangars ; un feu de bois s’allume sous ccs voûtes, et s’entretient jusqu’au moment où les pierres commencent à rougir. Le feu est alors retiré, on Lit croirer les voûtes et I on pro¬cède sur-le-champ à la pulvérisation de la pieire calcinée.
Divers moyens sont m;s en œuvre pour parvenir à ce but. Le plus simple consiste à battre le plâtre à bras avec une batte. Cet instrument est un long et fort bâton, courbé à son extrémité supérieure, et lie que l'on ti nt à la main ; éla.gi et férié à son exhémité inférieure, celle qui poite sur la pierre. Cette opéra¬tion entraîne de graves inconvéniens; elle fatigue extrêmement l’homme qui la pratique; en l’exposant continuellement à la pousdère du plâtre, elle lui fait contracter des afT étions de poitrine souvent tiës dan¬gereuses ; enfin, elle est très coûteuse. Un homme fort ne peut battre que 20 à 25 boisseaux par jour, tandis qu’avec différentes machines, on a 40, 50, 80 et. mê¬me 200 à 300 boisseaux de plâtre battu, dans le même espace de temps.
Vu trou-, «ra dans le Manuel du Chaufournier, do M. BISTON, chez RORET, rue Fl ante feuille, nQ 10 bis, sur ces machines, des détails intéressans qui seraient inu-tilement placés ici; le mouleur en plâtre ne pouvant faire la dépense de leur construction, de l’entretien des chevaux qui meuvent les unes, ni se procurer 1 eau qui fait agir les autres. Habitant des villes, il ne peut se livrer aux soins étendus qui occupent le manufacturier, et d’ailleurs, quelle que soit l’extension de ses produits, sa consommation en plâtre ne serait jamais en rapport avec la puissance de ces machines. Mais comme il est de la dernière importance pour le mouleur d’employer du plâtre parfaitement préparé, il doit connaître les modes de fabrication qui attei¬gnent le mieux ce but. Et, par exemple, s’il achète le plâtre au sac, il donnera la préférence au plâtre écrase au moulin, sur le plâtre battu à bras. En voici la rai¬son. Les moulins à écraser cette substance sont des moulins à meules verticales, dont l’auge en fonle est percée d’une multitude de petits trous, par lesquels le plâtre passe à mesure qu’il est pilé. En crible placé au- dessous de l’auge se trouve agité par le mouvement meme de la machine, et sépare la poudre très fine de celle qui ne l’est pas encore assez. Cette dernière est remise de suite dans la pile pour être pulvérisée con-venablement. Or, pendant ces opérations, la partie la plus délicate du plâtre ne se perd pas en poussière, comme cela arrive lorsqu’il est battu.
Néanmoins, comme les plus grands obstacles à la perfection du plâtre sc trouvent dans la manière dont on le cuit ordinairement; comme il doit être mis en oeuvre le plus promptement possible après sa calcination, le mouleur fera sagement de l’acheter en pier¬res. D’ailleurs, c’etit le moyen de le choisir convena¬blement ; et si, en outre, le mouleur était obligé de tirer le plâtre d’un pays éloigné, il devrait nécessaiic- ment en agir ainsi, sans quoi il aurait du plaire humide et détérioré. D’après ces motifs, quand il sera question de beaux ouvrages, ou même seulement de mouler un objet quelconque, on devra choisir, calci¬ner, triturer soi-même le plâtre. Quant aux moules de diverses espèces, qui, quoique faits en plâtre, n’en sont pas moins uniquement des instrumens pour cou¬ler le plâtre, ils n’exigent pas ces soins assujétissans. Aussi, le mouleur achètera-t-il, pour les confection¬ner, du plâtre en poudre qu’il prendra le plus gras et le plus récent possible. S’il ne l’emploie pas entière¬ment, il conservera le reste dans de3 tonneaux ou caisses qu il aura soin de mettre dans des lieux secs, à l’abri des ardeurs du soleil, pour le transporter de la carrière dans son atelier. Si la distance est peu consi¬dérable, le mouleur se contentera de le faire soigneu¬sement renfermer dans des sacs de moyenne dimen¬sion. Il ajoutera à ce plâtre celui que lui fournira le rebut du plâtre de choix.
J’ai dit que l’ouvrier choisira du plâtre gras ; ce terme, familier aux plâtriers, doit être expliqué ici. Le plâtre gras est celui qui est onctueux, et qui s’atta¬che aux doigts, lorsqu’on l’a délayé avec de l’eau. Je n’emploierai cette expression que cette seule fois pour faire comprendre faction de gâcher. Ainsi donc, lorsque le mouleur voudra acheter du plâtre, il com¬mencera par en gâcher quelque peu, afin d’en appré¬cier la qualité. 11 attendra ensuite quelques instans pour observer les différents états qu’offrira le plâtre ; pour juger s’il prend promptement ou avec lenteur, c’est-à-diie s’il absorbe l'eau plus ou moins vite; s’il se durcit ou conserve toujours une sorte de fluidité.
Ces observations lui feront apprécier les diverses qua¬lités du plâtre. S'il est gras, c’est un signe certain qu’il est bien cuit; s’il prend lentement et finit par beaucoup durcir, on doit croire qu’il est cuit et broyé récemment. Il faut attribuer aux causes contraires les effets opposés, tout en se rappelant néanmoins que bien souve nt la nature du plàt*evar:e suivant les car¬rières. Celui de Montmartre est très estimé pour sa consistance, et parce qu’il a l’avantage de très peu se gonfler après le travail.
Si le mouleur juge à propos d’acheter le plâ're en pierres calcinées, il devra choisir les phrres ni trop ni pas assez cuites ; il les reconnaîtra pour telles, soit en les cassant, soit en en détachant, un peu déplâtré et le gâchant. D »ns le premier cas, il faut que la pier¬re soit blanche, compacte, ne présente aucune partie différente de la masse, ou, comme on dit communé¬ment, sans avoir de noyait, (le noyau est la portion cr c qui se trouve au centre des pierres mat cuites). Avant de bioyer ce plâtre, si l’on clcsire qu’il ait une belle blancheur, on gratte la supeifleie de chaque pierre avec un couteau. Cette précaution est moins utile lors¬qu’on fait calciner soi-même ; mais s’il s’agit d’ouvra¬ges très soignés,il sera prudent denela point négliger.
D'après ce que je viens de dire, on sent l’importan¬ce et la difficulté qu’il y a de bien choisir le plâ're, et par conséquent la nécessité de le préparer soi-même, ear il est extrêmement rare que celui qu’on fabrique dans les carrières ne soit pas ou brûlé ou en partie cru Le mouleur prendra donc son p-âtre d élite en pierres non calcinées, mais il ne le prendra pas au ha¬sard. Il saura que le choix de la pierre dans la carrière est aussi essentiel que celui des pienes cuites, ou du plâtre réduit en poudre. Entre des bancs de pierres plus ou moins dures, se trouvent des lits de pierres tendres. Ce sont ces lits qui fournissent le meilleur plâtre; s’ils ne se montrent pas d’abord, c’est qu’ils n’occupent point les parties supérieures de la carriè¬re. En cassant quelques pierres des uns et des autres, on apprend, par comparaison, à juger de la bonne pierre, qui se nomme roussette.
S'il est convenable d’employer le plâtre immédia-tement après sa calcination, il est bon de ne faire su¬bir c<ÿ!te prépaialion à la pieire à plâtre que quel¬ques mois après son extraction de iacariière. Celle nécessité est favorable au mouleur, qui peut faire une ample provision de pierres gypseuses, les tenir au sec, puis ensuite les calciner et les broyer à mesure qu’il a beson de plâtre. J3e cette manière, il a toujours sous la main du plâtre bais, auquel il donne le degré de finesse qu’exigent ses divers travaux.
La pierre à plâ're bien choisie, bien sèche et suffi-samment ancienne, est brisée en morceaux d’environ la grosseur d’un œuf, et on b fait cuire dans un four de boulanger, chauffé comme pour cuire du pain. Après avoir retiré lefeu0 et balayé convenablement le four, on dispose la pierre par couches de quatre à cinq pouces d'épaisseur; on la laisse cuire douze heu¬res, et l’on obtient du plâtre bien calciné, gras, d’un beau blanc, en un mot, réunissant toutes les qualités requ’ses pour le moulage. Tous les mouleurs répètent qu’on ne saurait trop prendre de soin pour cette pré¬paration; ils savent, par expétiencc, que desabonne exécution dépendent en grande partie leurs suocès.
Occupons-nous maintenant de la trituration du plâ¬tre. Le mouleur, ainsi que nous l’avons vu, ne peut se servir de machines ; il doit éviter les inconvénien» du battage à bras, d'autant plus que ce mode n’est point du tout favorable au plâtre. Il doit donc le broyer dans un mortier, avec un fort pilon; c’est le moyen de conserver la fie ur du plâtre, et de le rendre plus onctueux. Quelques personnes commencent par je battre dans le mortier avant de le piler, mais l’ex¬périence engage à le broyer uniquement. On a soin que, pendant cette opération , le plâtre n’absorb« point d’humidité. Lorsqu’il est suffisamment pilé, on le passe an tamis de crin plu« ou moins serré, suivant la nature des ouvrages auxquels il est destiné» S'il doit servir à mouler des objets très délicats, tels que des pierres gravées, des médailles, des fleurs, db pe¬tits modèles de monumens d’architecture, etc., on le passe au tamis de soie. Les ouvriers disent communé¬ment passer au pas de crin, au pas de stie. 11 reste une assez forte partie de plâtre sur ces diflerens ta¬mis ; on le remet dans le mortier, on le broie de nou¬veau, puis on le conserve sans être passé, pour les mêmes usages auxquels on destine le plâtre acheté en poudre. On joint quelquefois à celui-ci le plâtre de tamis appelé mouchette, ou bien on le garde à part. Le plâtre tamisé, les mouchettes et tout autre plâtre, sont soigneusement renfermés dans des caisses et te¬nus dans un endroit parfaitement sec ; car le plâtre perd sa force en s’éventant, et s’altère très vite en ab¬
sorbant l liutiaidité de l’air. Il ne peut plus alors se durcir en séchant, et l’oubli de cette dernière pré¬caution suffît pour rendre inutiles toutes les précau¬tions précédentes.
Chapitre IV
Otils du mouleur en plaitre.
Les outils du mouleur en plâtre sont très simples; Nous avons déjà yu. qu’il a besoin (voy. /ïy. 52) d’un mortier et de son pilon, de tamis en crin et en soie, de caisses, de tonneaux et de sacs. Ses autres instru- mens sont presque aussi connus.
Ce sont d’abord, pour gâcher le plâtre : 1° des ba-quets et terrines de différentes grandeurs (fîy. 33). les vases en terre vernissée on en faïence sont préfé¬rables aux vases (le bois, parce que le plâtre ne s’y at¬tache pas. Cependant, comme ils sont toujours plus chers, moins grands et moins pot tatifs que les baquets, le mouleur se servira également de ceux-ci, pourvu qu’il les frotte d’huile ou de cire, surtout quand ils sont neufs. Lej vases et baquets seront toujours tenus bien propres et à l’abri de la poussière. Les auti es ou¬tils nécessaires pour gâcher le plâtre sont des spatules de fer ou de cuivre, avec un manche de bois ; on peut, si on le juge à propos, les remplacer par de très peti¬tes truelles (voy. /%. 17-21). Les spatules doivent être assez nombieuses et de différentes grandeurs.
( Voy. fig. Il et 12, une spatule de fer vue de face et de prolii ; fig. 13 et 14, autres spatules. )
Ces spatules doivent être de toutes dimensions.
2° Nous avons vu quels sont les instrumens propres à préparer le plâtre, à le gâcher; occupons-nous main¬tenant de ceux qui servent à l’appliquer; ce sont des pinceaux et des brosses. Parmi les premiers, il y en a de petits, de ronds, d’allongés; ceux-ci sc trouvent en plu« grand nombre que les premiers. 11 y en a que l’on nomme blaireau, parce qu’ils sont formés du poil de l’animal de ce nom. Les pinceaux en queue de mo¬rue, c’est-à-dire larges et plats, ne servent que pour les surfaces planes des grandes pièces, tandis que les pinceaux allongés s’emploient presque à tout instant. 11 est nécessaire d’avoir des pinceaux très fins pour les ouvrages délicats.
Les brosses sont des pinceaux faits avec des soies de sanglier ou de porc ; ils n’ont souvent pas de manches en bois comme les pinceaux ordinaires. Le mouleur achète des soies, les met en paquets qu'il lie fortement avec de la ficelle cirée, de manière à leur donner à 1 extrémité supérieure 1a forme d’une sorte de poi-gnée ; il confectionne ainsi toutes les brosses dont iî a besoin. ( Voy. fig. 35. )
3<> Pour tailler ou parer le plaire coulé et durci, il faut des couteaux de bonne trempe, fort aigu3, fort minces et bien affilés. ( Voy. fig. 51. )
4° Pour rejoindre les parties moulées, on doit avoir des ripes ; c’est un instrument de fer ou d’acier, qui a des dents. ( Voy. fig. 22-31.) Le mouleur se sert aussi pour cet objet de grattoirs ou râpes. Cet outil en fer affecte des formes différentes, entre autres celle d’une 5 très large, taillée par les deux bouts. (Voy. fig. 36-40.)
5° Pour ouvrir lc3 parties des moules on se sera d’une espèce de ciseau de fer ou d’acier, muni d’un manche de boi3, nommé fermoir. ( Voy. fig. 53. )
6° Pour retirer Ica petites pièces moulées, l'ouvrier fait usage de p nces de fer terminées en pointe, ou te¬nailles aiguës. (Voy. fig. 54 ) 11 se sert aussi d annelets. Ce sont de petites boucles ou agrafes de fil de fer re¬cuit, assez semblables à ce que Ion appelle la porte dyne agrafe. Les annelets set vent à fa fois à retirer les pièces et à les lier aux chapes. ( Voy. fig. 59. )
7° Comme le plaire se gonfle naturellement, et que ce gonflement, nommé poussée da plâtre, est t ès nui¬sible, le mouleur doit maintenir le plâtre coulé. Pour y parvenir, il met entre le moule et un corps so¬lide un morceau de bois eu une planche carrée qu’il «ppelle étrèsillon.
8° Pour ma ntenir les petites parties du meule, les pièces et les chapelles, le mouleur a des ficelles, des clieullcs de bois, a:nsi que des garrots.
9® Pour entourer les pièces et les chapeltes, il fait des ihapes, et à cct <flet d lui faut des fanions ou tringles de fer doux, qui soient contournées suivant les formes de l’ouvrage. Les meilleurs fanions sont ceux du Beriy : ih se vendent par Lottes de cent livres; il «’en
trouve aussi d’un demi-ccnt. Pour empêcher quubrce sc touillent, ce qui colorer dtdésagréableœeiit le p à re et pourrait meme le faire éclater, il est bon, avant de les employer, de les fa re chauffer et de Îe3 frotter de cire ou de poivrésine. I es fautons réunis pour le sou¬tient d’une chape, ou d’une figure en plaire forment une armature. .
40° Four réparer les pièces moulées, il faut quelques râpes, delà peau de chien de mer, du papier de verre, et surtout un ébauchoir, instrument de bu s, d’ivoire, de bronze ou de fer, dont nous donnons, figures 1-10, les formes les plus usitées.
jjo Pour faire tremper h s plus petites pièces d’un moule dans l’huile, afin de les durcir, on se sert d un gt il de fil de fer suspendu avec d’autres fils semblables, conjure le bassin d'une balance.
12° Pour mou’er une st tue éques re, une figure co-lossale, un cheval, ou pour faire tout autre moule de cette nature, il faut un châssis en cliarpent*, établi sur un massif de pierre, et soutenu par' de puissantes barres de ftr. Comme ce châssis, nommé aussi plutc- forme, varie nécessairement d’après le moule, je n en parierai p is plus h-nguemeut ici.
Les autres oudls qui garnhsent batelier sont la palette à plàitre, repi ésentée par la figure 32; ta tme le à gâcher le grosp'âtre (fîy. 34); différentes gouges pour travailler le plàtie à sec : elfes affectent efficien¬tes formes; les figu-.es 41-48 donneront l’idée des principales.
Le mouleur doit aussi avoir une spa’u’c en acier de la forme représentée par la figure 49, coupant vif en «,coupant aussi en â, mais ayant ce b anchant plus arrondi ; une grosse brosse (fig. 50} qui lui se» t à net-toyer l’ouvrage pendant qu il travaille; difîcrens mail¬lets ( fig. 55 et 56 ) ; une petite sébile à main ( fig. 57), une équerre, un niveau (fig. 58 et GO ) ; enfin des au*a*
ts” )
get’es (/%.-61 ) de diverses grandeurs, qu'il emploie cur ant Ix force des ouvrages qu’il est appelé à confec-tionner