CHAPITRE LVII.
Couleur de fleurs de Pêcher.
E N mêlant de la magnéfie de Piémont aw verre blanc-de-lait, on lui donnera une couleur de fleurs de Pêcher ; mais il faut bien prendre ion tems pour travailler ce verre , attendu que cette couleur dilparoît très-aifément.
Remarques de J. Kunckel fur le Chapitre LVII.
Cette compofition de notre Auteur eft fort bonne pour avoir la couleur de fleurs de pêcher ; mais celle que j’ai donnée à la fin du pre¬mier livre , en indiquant la maniéré de faire un verre femblable à de la porcelaine avec des os calcinés , efl: plus aifée : cependant au défaut de celle-la on pourra fe fervir de la compofition que Neri prefcritici.
Si on fefert de la compofition que j’ai indiquée à la fin de mes re-marques fur le premier livre , qui imite la porcelaine & le blanc d’os, & qu’on la prenne pour bafe ; non-feulement on aura la couleur de fleurs de pêcher , mais on rendra encore toutes les couleurs dont on va donner les compofitions,plus belles que fi l’on fuivoit la méthode de notre Auteur ; on pourra en former toutes lortes de vafes. Le mélangé dont on fait ufàge pour les faphires donnera pour lors une couleur de bleu mourant ; en un mot, on y portera toutes les couleurs qu’on défirera.