Chapitre X
Etat de la Peinture fur verre au XIf\ fiecle.
IJ ES commencements de chaque fiecle fe font toujours refientis ou de la barbarie de celui qui le précédoit , ou du degré de perfedion que les Arts & les Sciences y avoient aequis ; jufqu’a ce que des ré- volutions plus ou moins heureufes y euf- fent apporté des changements en mieux ou en pis.
Etat de ïa Le i^e. fiecle vers fon milieu, éprouva geSraf6 une ces r^v0^uti°ns S Florence avoit la fin du 13e produit un Cimabué, & ce Peintre avoit fiecle. formé quelques éleves. Le gout de la Pein-ture , prefqu’oubiié dans 1’Italie depuis un trés - long-temps, parut y reflufciter ; 6c la Peinture fur verre fi familiere aux Fran¬cois fit de nouveaux progrès. Les Allemands, a qul fans doute on doit, comme nous Pavons dit, 1’exeellence dans la pratique de 1’Art de la Verrerie, s’appliquerent de plus en plus a perfedionner leurs manufadures de verre coloré : les Flamands leurs voifins les imiterent, 6c les Francois qui tiroient
des uns 6c des autres ce qui leur manquoit dans 1’art de colorer le verre , s’efforcerent de les furpaffer par une corredion de deflin & d’exécution plus délicate. Mais combien Part de peindre étoit-il encore éloigné de ces prodiges , qui ne fe montrerent qu’a- près deux fiecles de culture ! On arrangea mieux a la vérité les figures d’un tableau; r, mais Part de les difpofer fuivant les regies
'* , de la compofition n’étoit pas encore re- z trouvé. Ces deux fiecles, dit M. 1’Abbé
Dubos, donnerent quelques Peintres illuf- tres , mais n’en formerent point d’excel- lents.
Progrès de Cependant les détails trop minutieux de
fur verre Uau Peinture fur verre des deux fiecles pré- 14- cédents fe traiterent plus en grand dans
le 14e ; on quitta Pufage des panneaux chargés de petites figures fur ces fonds brillants de pieces de rapport , connus des Peintres Vitriers fous le nom de mofaïque , a caufe de leur reffemblance avec cettc ma- niere de peindre des Anciens. Onleurfubf- titua des figures coloflales de Saints, fou- tenues fur des pied’eftaux en forme de baiuftre , 8c couronnées par des efpeces de pyramides du goüt de PArchiteélure gothi¬que de ces temps. Les fonds fur lefquels ces figures paroiffoient appliquées, étoient ordinairement dans chaque pan ou colonne
de vitres qu’elles rempliffoient, de verre d’une feule couleur, qui s’y foutenoit depuis le haut jufqu’en bas. Lorfque ces pans ou co¬lonnes fe trouvoient un peu plus étendus en largeur que n’eüt demandé la proportion des figures qu’on fe propofoit d’y peindre , on y fuppléoit par une frife de verre peint détachée du corps de Pouvrage , 6c qui en formoit le contour. Ces frifes fi grof- fieres pendant les fiecles précédents, de- vinrent vers le milieu du 14*. plus gra- cieufes dans leurs ornements , fans fortir encore du gout gothique: on vit fuccéder a ces lifteaux en forme de batons rompus quoiqu’affez induftrieufement entreiacés , des rinceaux 6c des fieurons en pieces de rapport. On commen^a a tater Part du clair- L’Art obfcur, des ombres 6c du reflet dans ces commengaï ornements, comme dans les membres 6c s’y faire tea- les draperies des figures, qui auparavant n’avoient été peintes qu’au premier trait,
6c enfuite relevées par quelques hachu-res.
On peignit mieux a mefure que Part du deflin fe développa : telles font, quant aux figures, les vitres peintes de PFglife de S.. Severin a Paris , 6c quant aux frifes, celles qui regnent autour des plus hautes fenêtres du chceurde la Cathédrale, fur-tout du cóté du nord, dans lefquelles on diftingue des rinceaux avec leurs fieurons merveiileufe- ment lacés , d’un travail très-affujetti d’une belle union , oü les ombres 6c les reflets font déja employés avec un fuccès qui peut les mettre au rang des plus belles de ce temps la. .
Les amortiffements des grandes fenêtres , dans leur partie cintrée , qui auparavant n’étoient remplis que de verre nud de dif- férentes couleurs , fans autre ordre que celui des vuides que formoit 1’ordonnance de la pierre, commencerent a être ornés de têtes de Chérubins , ou de corps allés de Séraphins , ou de fieurons d’une cer- taine étendue.
On vit s’accroitre de jour en jour 1’ufa- ge de repréfenter aux pieds de ces figu¬res de Saints dont nous venons de parler , les portraits des fondateurs des Eglifesoudes donateurs de ces vitreaux : on y voit aufii leurs armoiries. Les vitreaux du fan&uaire de 1’Eglife deSt. Severin, font, fuivant la remarque de M. 1’Abbé Leboeuf (a), les plus anciennes de cette Ville oü Ton ap- per^oïve des armoiries de familie ; elles datent du regne de Charles VI. ( b ).
On voit aufli dans la Gathédraie de Straf bourg , dont Fédifice ne fut fini qu’en 1305 9 une grande quantité de vitres peintes du i3e. au 14e. fiecle, dont une partie entr’au- tres repréfente au naturel les portraits de Pepin, de Charlemagne , de Charles Junior , Roi d’AHemagne & de la France occiden¬tale , de Louis le Débonnaire 9 de Lothaire, de Louis fon fils , fondateur de 1’Evêché de Bambergy de deux Henris, dont un qua- lifié Rex ; de Philippe, fils de Frederic Barberoufle & frere de Henri VI.
Si ie zele de nos Rois pour détruire Fignorance dans laquelle leurs fujets crou- piffoient encore dans les i2e. & ije. fie- cles, les porta a étendre jufques fur les Laïcs qui feroient quelques progrès dans la leöure , les priviléges qu’ils n’avoient pré- cédemment accordés qu’aux Clercs , quelle protection ne mériterent pas de leur part ceux qui s’adonnerent a Fart de peindre ! Or , la Peinture fur verre étoit la maniere de peindre la plus pratiquée dans le 14e. fiecle. « L’attention bienfaifante des Sou- verains , l’admiration des contemporains pour les Arts , dit M. FAbbé Dubos ( c), excitent les Artiftes a une grande applica¬tion par Fémulation & Famour de la ré- compenfe. Si ces deux caufes morales de* viennent ordinairement pour eux une oc- cafion de perfedtionner leur génie , elles
ƒa) Hift. du Diocefe de Paris , &c.
(J) II y en a cependant de plus anciennes dont Ia connoiflance peut avoir échappe' a M. 1’Abbé Leboeuf ; tels font en TEglife cathédrale , dans la chapelle de Saint Jean-Baptifte , placée entre celles de Gondi & de Vintimille, des panneaux de petites jointures de vitres peintes du 13 . fiecle , repre'fentant le rëpas d’Herode & ïa decollation du Saint Précurfeur de J. C. On y dif- tingue a droite le Roi Philippe Ie Bel a genoux , & derriere lui 1’écufTon de France feme' de fleurs-de-lys fans nombre ƒ de très-petires pieces de rapport jointes en plornb ; Sc a gauche, Jeanne de Navarre qu’il époufa en 11.84, derriere laquelle eft Pécuflon de Navarre de la même étendue, pareillement fait en petites pie'ces de rapport.
On voit encore dans I’Eglife du College & Couvent royal des RR. PP. Carmes , deux éculfons au milieu d’un cartouche très-gothique , quel’on a conferve's entre un très-grand nombre d’autres lupprimés lors du renou- vellcrnent des vitres de cette Egiife , en 17^0 & 17?’ : ïlsfcntmanifeftementantérieurs a ceux deS.Severin. L’é- cufTon que 1’on a placé dans le dernier vitreau du pre¬mier choeur de ces Religieux, a droite , eft de France parfemé de fleurs-de-lys d’or fans nombre • il peut être attribué a Charles IV, dit le Bel , au pere duquel ces Religieux doivent leur établifiément dans la rue de Ia Montagne Sainte Genevieve : celui qui eft a gauche, op- ppfé au précédent, parti de France & de Bourgogne, qui eft feme de France, coticé de Bourgogne, com- pofé d’argent & de gueule, doit être attribué fans crainte d’erreur a Blanche de Bourgogne fa premiere femme , fi dignement remplacée dans un 3". manage par Jeanne d’Evreux, qui en 1349 comb la cette Eglife des plus magniflques préfents; fes armoiries pouvoient être éga- lement parmi celles qui ont été fupprimées , antérieures d’un demi-fiecle au' moins, au commencement du regne de Charles VL
( c) Reflexions critiques fur Ia Poéfie & Ia Peinture,
PEÏNT, SVR VERRE. I. Part,
leur rendent aufli le travail plus facile par les nouvelles découvertes, & par Ie con¬cours des meilleurs maitres qui ab régent les études, 6c en aflurent le fruit. »
C’eft ce qu’on vit arriver on France dans ce qui regarde les Arts , & fur-tout par rapport a la Peinture fur verre; les trois Monarques qui en occuperent le Trone depuis le milieu du 14e. fiecle jufques fort avant dans le iye, fentirent qu’un Artifte fans crédit, qui travaille par néceflité , on qui fe trouve dépourvu des fecours dont ii auroit befoin .pour le faire avec utilité, n’eft pas propre a devenir un grand homme dans fon art; & qu’au contraire les ré- compenfes & les graces diftribuées avec équité , font d’un grand encouragement pour les Sciences & pour les Arts. C’eft dans ces vues fages & utiles aux Etats , que Charles V. 6c Charles VI. par priviléges donnés 6c odroyés aux Peintres Vitriers , les déclarerent francs , quittes & exempts de toutes t allies, aides 9Jubfide s , garde de port ey guet, arriere^guet & autres jubventions quel- conques ; priviléges dé ja inférés au Grefle de la Prévöté de Paris le 12 Aoüt i jpo , dans lefquels Charles VIL les confirma, a la fupplication de Henri Mellein, Peintre Hitrier d Bourges, dans fa perfonne & dans celles de tous autres de fa condition , tant dans la- dite ville de Bourges qu autres lieux de fon Royaume (a).
Les diftin&ions qui mériterent a ces Ar- tiftes les regards de leurs Souverains 6c Feftime de leurs concitoyens , appeilerent les Chimiftes les plus expérimentés au fe¬cours des Peintres Vitriers : les uns 6c les autres de concert donnerent une application finguliere a la coloration du verre, 6c la rendirent plus fimple , moins difpendieufe 6c d’une plus prompte exécution.
La Flandre poflédoit vers la fin du 14e, fiecle une familie née pour Faccroiflement de F Art de peindre, 6c qu’elle a tou jours re- gardée comme les premiers Maitres de 1’Ecole Flamande, Hubert 6c Jean Van-
(a) Les Lettres-Parentes que Charles VIL accorda dans fa Ville de Chinon le 3 Janvier 1430 , aux Pein¬tres Vitriers, a la requête de Henri Mellein, Peintre fut verre a Bourges, confirmées par autres de Henri II don- nées a Saint-Germain-en-Laye le 6 Juillet , Sc de Charles IX données a Melun au mois de Septembre ïyó3 , 8t les différentes Sentences rencues en difterentes Eleétions du Royaume fur le Vidimus d’iceiles, pour faire jouir les Peintres Vitriers des priviléges a eux ac¬cordés par nos Rois , nous ont été confervés dans I4 Colleólion des Statuts, Ordonnances & Réglements de la Communauté des Maitres de 1’Art de Peinture, Scul¬pture Ss. Gravure de la ville & fauxbourgs de Paris, im^ primée avec permiffion a Paris chez Bouilïerot, 1672, Nous les joindrons a la fuite de cette premiere Partie , pour fervir a la poftérité de monument en I’honneur d’un Art quelle pourra voir revivre au milieu d’elle, li 1’application des Artiftes, les demandes des particu¬liere , & ce qui eft au-deflus de tout cela, Ia protec¬tion des Souverains , fe rendent par Ia fuite favora-; bles a eet Art , prefque totalement abandonné de ng§ jours.
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(a) Voyez le Livre intitule : Remarques favantes & etineufesde M***. Paris, , chez LangSois, ». 8,.
ne dependant attribuer a Jean de Bruges que 1 invention des eraaux autres que Ie rouge; car comme nous le verronsa la fin du Ch. II d$notre foconde Partie,. neinS1/ les Plus anciennes vitres
Se ' V Pgra"dre panie enduit email rouge, couche & parfonaufur un fond de verre bianc.
les différents quartiers fe développerent fur autant de morceaux de verre de la cou¬leur de leurs champs : on y grava les pieces caraéfériftiques du blafon, on les recouvrit des dmaux qui leur convenoient , couches comme nous Pavons dit fur le revers de la gravure, ou Pon avoit ddcouvert le blanc du verre, de peur qua la recuiffon qu’il falloit en faire, les couleurs ne vinffent a fe mêler & a fe confondre.
Tel fut entr’autres Pavantage de la dd- couverte de ces dmaux, faite par Jean de Bruges, qui par les belles qualitds de fon efprit & Pemploi qu’il en fit, mdritafin- gulidrement Peftime de Philippe le Bon, Due de Bourgogne, auprès duquel il par* vint a un fi haut degrd de confiddration, qu’il 1’admit au rang de fes Confeillers privds.
Ddja Charles V avoit fignald fon incli¬nation particuliere pour la Peinture fur verre par la quantitd d’ouvrages de ce genre qu’il avoit fait faire. Outre les fix grands vitreaux dont il avoit ddcord en 13 6o 9 fon Eglife favorite des Céleftins a Paris, & qui furent brifds 178 ansaprès, lors de 1’explofion occafionnde par la chute du tonnerre fur la Tour de Billy remplie de poudre a canon , Sauval nous apprend que toutes les fenêtres des chapelles & appartements de fes maifons Royales au Louvre & en Phótel de S. Pol, dtoient remplies de vitres peintes aufli hautes en couleurs que celles de la Sainte Chapelie , pleines d’images de Saints & Saintes, fur* montdes d’une efpece de dais , & affifes dans une efpece de tröne , le tout d’après les deffins de Jean de S. Romain, fameux Sculpteur de ce temps, que ce Monarque employoit par prdfdrence pour la ddcora- tion de fes Palais. C’eft encore de Sauval que nous apprenons , qu’outre ces images , quelques-unes des vitres des appartements du Roi, de la Reine, des Enfants de France 6c des Princes du fang royal, dtoientrdhauffdes des armoiries de la perfonne diftinguée qui les occupoit, & que chacun de ces panneaux coutoit vingt-deux fols ( a ).
Ce gout des Souverains & des plus puif-
(a\ II eft impoffible d’apprécier au jufte la valeu du pied de verre peint de 12 pouces de fuperficie, pa rapport a ces vitres peintes dont parie Sauval, qui n’ei donne point de roefure fixe; il dit feulement?tom. 1 p. 20 de fes Antiquites de Paris, édit. de 1724), qu les crouees des appartements du Louvre, ou le Roi Ic geoit avec toute la familie royale, étoient très-petite Quant au prix de chaque panneau qu’il fait monte a 22 lok, en reduifant notre livre de 20 fols a 10 In 7 fols ou environ, & ie fol a 10 fols 4 deniers chaque panneau reviendroita n liv. 8 deniers de non argent, nmfi ces ouvrages étoient a un très-bon compt dans un temps ou 1 argent étoit très-rare, I’affoibliffe ment des monnoies très-commun , leur valeur nume raire fort augmentée , le peuple très-pauvre & le Rc
P ”.,E?ÜNO,M,E ; 1 On en croit 1’Auteur de iEJfai Ju
1 HijïGtre general*, öic,
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fants Seigneurs de faire peindre leurs ar- moiries fur les vitres des Chapelles de leurs Palais & des Eglifes qu’ils faifoient con- ftruire dans Tétendue de leurs domaines , n’étoit pas une nouveauté de ce fiecle. On en voit des monuments dès le 13e. ( les armoiries, par exemple, de Bernard d’Ab-beville yoe, Evêque a Amiens, qui veilla fur ia conftru&ion de Ja magnifique Eglife cathédrale de cette capitale de la Picardie, fe voient encore dans le principal vitreau au-delfus du maitre autel de cette Eglife , achevée en 126$ : on les y diftingue blafon- nées dargent aux trois écuffons de gueule. Et M. 1’Abbé Leboeuf pour prouver queTEglife a&uelle de Saint Denys n’eft pas celle qui fut finie par 1’Abbé Suger, maïs celle a laquelle 1’Abbé Matthieu de Vendóme mit la derniere main en 1261, fe fert des ar¬moiries accoliées de France & de Caftille peintes fur les vitreaux du choeur & de la croifée , qu'il regarde comme des témoi- gnages authentiques des pieufes libéralités du Roi Saint Louis & de la Reine Blan¬che, qui avoient le plus contribué a la perfe&ion de cette augufte Bafdique.
L’ufage de peindre , fur<0ut fur les vi¬tres des Eglifes, les armoiries de leurs fon¬dateurs ou des donateurs de ces vitres , s’étendit pendant le 14e. fiecle , & s’accrut beaucoup pendant les fuivants. De quel- que motif quil procédé ( ce qu’il ne me convient pas d’examiner ici), ii fera tou¬jour s vrai de dire que nous lui fommes re¬de vables des connoiffances pratiques qui nous reftent de laPeinture fur verre ; car les armoiries font prefque le feul objetfur lequel trois ou quatre Peintres Vitriers dans toute l’étendue de la France peuvent encore de nos jours exercer leur talent. C’eft de la je penfe que dans plufieurs villes prïncipales du Roy.aume , fur-tout a Lyon , les Vitriers feuls font dans 1’ufage, au dé- cès des notables & même des fimples bour¬geois , de peindre en détrempe fur le pa¬pier ou fur la carte, leurs armoiries ou chiffres pour être appofées fur des litres de velours noir.
CHAPITRE XI.
f
Etat de la Peinture fur verre au XV'. Jiecle.
*du College royal de Navarre, fur-tout vers la gauche , des vitres peintes du 14 au i>e< fiecle, dont les têtes entr’autres font d’un grand fini: les fonds fur lefquels les figures font appliquées , repréfentent des efpeces de ta¬pis gauffrés des couleurs les plus vives , ornés de franges d’or. Les exprelfions des vertus Théologales qui y font perfonifiées, ne font pas fans mérite.
Ce n’eft pas qu’on n’ait commencé dès ce fiecle a voir des vitreaux hiftoriés ; mais ils fe fentent de toute la barbarie d’une compofition fans ordre comme fans élé- gance. Telles font dans 1’Eglife royale & paroiftiale de Saint Paul a Paris, les vitres que Louis Due d’Orléans , frere de Char¬les VI, fit faire & peindre avec fes ar-moiries dans cette Eglife, <r en laquelle il prit le facrement deBaptême auprès des fonts de ladite Eglife (a). »
Le goüt gothïtfüe fe foutint encore vers Le goüt
le milieu du 1 <e. fiecle: oti peut le remar- gothjque fe . j J . j y» t-y ioutient en-
quer dans les autres vitres, de-.cette Egliïe core au mi-
& dans la conftru&ión même de fon édifice, }ieu de ce fini par les foins de Charles VII, après ie_.
(&) Nous avoïis deja eu occafion dans une note de ce Chapitre > d’en rapporter des exemples pout Paris,
(a) Voy. Ie Teftament de ce^Prince daris Ia Vie de Char¬les VI, par Jean Juvenal désUriinsO^Edit. Par. iéyj , p. 6$6, Imprimerie Royale.