EXPLICATION DES PLANCHES.
BLANCHE PREMIERE.
UJienJiles pour le DeJJin , & la Preparation des Couleurs du Peintre Jur Verre.
i GV RE i. Plaque-fein; efpece de petit baffin de plomb ou de cuivre qui fert pour mettre Jes Emaux & Métauxbroyés;^ eftleplaque-fein; B, le pinceau.
Figure 2 , Platine de cuivre rouge , qui fett a broyer les métaux , comme 1’or, Pargent, & le fer ; A eft la platine, £ eft la molette d’acier*
Figure 5 , Autre pierre a broyer; A eft une glace, enchafiee dans un cadre de bois B; la molette C eft toute de cryftal.
Figure 4, eft une plume , qui fert a éclaïrerla premiere teinte de couleur noire, appliquée fur le verre.
Figure y , BrofTe dure , formed en A par plu- fteurs poils de fanglier qui font lies & ferrés au- tour d’une hampe de bois B, terminée en pointe obtufe C.
Figure 6 , Pinceau forme en A , de poils de petit gris , & ajufté dans un tuyau de plume B , lequel s’emmanche dans une hampe de bois C.
Figure 7 , Balai, efpece de pinceau très-gras, en forme de broffe, compofé de poil de gris A , aflujetti a des tuyaux de plume B » lefquels font eux-mêmes affujettis a un manche de bois C.
Figure 8 , Pot de fayence A 3 avec fon anfe B; il eft plus haut que large ; fon ufage eft pour con¬tend l’argent broyé avec 1’ochre , qui fert de vé- hicule a Pargent, qu’il faut mouvoir cöntinuelle- ment avec une fpatule de bois C, lorfqu’on Pem- ploie.
Figure 9 , Broffe , qu’on appelle BroJJe d de-coupler 1’ochre, compofee de poils de fanglier, pour enlever de deffus le verre 1’ochrc après la lecuiffon du verre peint. La figure 10 repréfente un petit tamis, dont la toile eft de foie, pour paffer les émaux piles dans le mortier de cuivre A , avec le pilon de même métal B , de la figure
11.
Figure 12, Fourneau pour la vitrification des émaux, tel qu’il eft employé par la familie le Vieil: A , A, défigne les murs de ce fourneau ; B , eft la porte du cendrier ; elle eft de niveau avec fon fol: C, voute inférieure qui ménage la maffe du fourneau, & fert en même-temps a ferrer les gros uftenfiles. D , chapiteau, ou dome por- tatif, done Pouverturefe bouche avec la porte de terre E.
Figure \ 3 , Plan du fourneau : on y voit en A , A j 1’épaiffeur de fes murs. Sa grille B eft re- marquable , en ce qu’elle eft faite en treillage , & qu’elle a dans fon centre un trou rond C, dans lequel doit entrer jüfqü’a moitié le creufet D, ou celui E, qui eft foutenu par le bas fur un culoc de terre F.
Figure 14, coupe du fourneau précédent, gar¬ni de fon creufet. A, A , A, A, font les murs; B , la voute inférieure ; C, la porte du cendrier; D, la grille de la figure 13 , pofée de maniere a féparer en deux parties le vuide intérieur du four¬neau : on voit en E, le creufet , pofé tel qu’il doit être pendant 1’opération ;&enF, Porifice fupérieur du fourneau, qui doit être d un dia- metre moindre que fa capacité : G , eft le dóme de terre , dont H défigne Pouverture; F, I, la cheminée. On négligé d’indiquer, par des lettres, des bandes de fer qui entourent extérieurement ce fourneau pour lui donner plus de folidité,
PLANCHE IL
Fourneau a cuire le verre peint , de la Familie le Vieil.
FIGURE 1, Vue^le face du fourneau a cuire. A , A, A , A, murs du fourneau; B , voute in¬férieure; C, premiere porte de tóle, qui eft de niveau avec le fol du cendrier ; D, feconde porte de tóle, qui eft de niveau avec la grille inférieure; E , autre porte de tóle, qui d’un cöté tient par des couplets a une feconde G , & de Pautre cóté par des loquets , a une troifieme porte F; en forte que 1’Artifte puifTe a volonté n’ouvrir la porte du milieu , ou n’ouvrir les trois portes que quand il s’agit d’ertfourncr fa poële , & de la retirer quand le temps qu’il faut la Jaifler eft expire : cette porte E a dans fon centre une petite ouverture H, qu’on appelle la Porte aux EJfais. L eft une derniere porte fupérieure , dont la bafe eft de niveau avec la grille ; car ce four¬neau a trois grilles ; une entre D & C; une entre F & D , & une troifieme I,E. K eft le manteau de la cheminée, ou eft établi le fourneau ; L, eft une efpece de foupape , qui fert a voir la hau¬teur de la flamme , & fa couleur: M, eft le tuyau de la cheminée ; N, eft une plaque de tóle , affez grande & large pour recouvrir les portes
E, H, I. On a marque danscette figure
par u & b, 1cs bandes de fer qui foutiennent la ma§onnerie.
Figure 2 , Coupe du fourneau ; A,A, A, A , fous les murs. B , la voute inférieure; C, ce que nous avons appellé la premiere chambre; elle a pour plancher fuperieur une grille en treillage D: vcye% fig. 3, ou elle eft repréfentée fcellée en B. B, ayant la face A , du cóté de la porte : E , eft la feconde chambre 5 elle a pour plancher fuperieur une grille F, compoféefeulement de trois bar¬reaux ; voye% figure 4, ouA,A, montre l’epaiffeur •des murs: b, b, les trois barreaux en queftion; C, la place des portes , & d } une bande de fef. H, repréfente la troifieme chambre , dans laquelle eft pofée la poële G , fur la grille F. I, eft une grille femblable a celle de la figure 3 , qui fert de plancher a la quatrieme chambre K, formce en voute , dont le milieu eft percé par le crou L qui fe perd dans la cheminée , fous la¬quelle eft établi le fourneau: M défigne cette cheminée; 2V, la foupape ; 0, le tuyau.
Figure y , expofe le chaflis de fer fur lequel doivent être montées toutes les portes de la figure 1 ; il eft divifé en quatre parties. At B, C, D ; a3c , ƒ, font les mentonnieres de ces portes ;b b, d d, e e, g g , font les gonds. On a défigné dans la partie C, par des chiftres 1,2,5 , les trois portes qui doivent être dans cette partie du chaflis.
Figure 6, Poële de tóle battue, dans laquelle font placées les pieces de verre peint pour re- cuire. A, eft cette poele:on y diftingue les ban¬des de fer qui en foutiennent 1’aflemblage a , a3 & b , b,b , font les ouvertures des eflais ; C, elt le couvercle de la poële, & Pon voit en d, d, d, d, a fes quatre coins, cette efpece de talon qui emboite le couvercle avec la poële.
BLANCHE III.
Verre au trait, & peint.
FIGURE I. Verre au trait, A , A , A, A, eft le fond du verre; ft, eft le trait de Vecu de France , que Ton retrouve dans la figure 2 ,
P L A N C
execute de manierc a donner l’idee, fuivant les principes du Blafon, dont il doit être peint & colore.
HE IV.
Grande forme de Peinture fur verre ,
Fi G v R JE I. On a marque par a>b , I, m, les montants; & par c, d,e ,f, g , h, i, k, les traverfes du chaflis de fer deftinées a recevoir lq uinzepanneaux numérotés depuis J jufqua 1; , dont 1’enfemble doit former le tableau ; on y diftingue dans le panneau N'. 1 j les traits qui entourant la tête du Cherubin & le nuage , défignent les plombs par lefquels font réunies les pieces de verre peint. Dans le troifieme panneau
P L AN C
FIGURE i, Vitreau des Travées de la Cha- pelle du Roi a Verfailles , pour donner 1’idee d’une frife moderne , peinte d’après les deflins de
P L AN C
F/GURR i 5 Vitreau de la Cathédrale de Faris, pour donner l’idee d’une frife antique , fervant de cadre a des panneaux ; elle a été exécutée par P Auteur.
I •
PL ANC
VIGNETTE. Atellier du Peintre fur verre & duVitrier.
A , Fourneau de recuiflon d’Haudiquer de Blancour; ft , marmite de fer pour la fonte du plomb : Ci , Porte-vitre moderne ; les Ouvriers le portent fur 1 epaule; C 2, ancien porte-vitre;
il fe porte fur le dos comme des crochets: D, pot a colie ; E, caifle de verre en table; F, plat de verre ; G, établi du Vitrier.
i> Vitrier occupé a peindre fax verre; 2> Quviiei
faifant mo avoir le tire-plomb ; 3 , autre qui regoit le plomb fortant du tire-plomb ; 4 , Ouvrier fai¬fant des lingors de plomb ; 7 , autre qui redreffe uns verge de plumb pour fe difpofer a commen- cer un panneau ; 6, Vitrier coupant du verre.
Figure 1 , Fourneau d’Haudiquer de Blan- cour ; fait en terre a Potier , pour la recuiffon des émaux, A , eft le cendrier , B, le foyer , dont Ceft la porte de tóle; D, dome du four¬neau; F, cheminée ; F , tuyau pour allonger cette cheminée. Celui marqué G, qui eft en en- tonnoir, eft deftiné pour être placé a la porte du cendrier A : on voit en ti le creufet qui doit être dans le foyer B.
Figure. 2 , Diamant pour couper le verre. A, eft la pointe de ce diamant ; B, eft fon rabot, efpece de challe legérement arrondie pour donner plus de failHea la pointe ; C, petit manche trés- court, fur lequel eft monté le rabot. r Figure 3 , Grefoir. A, eft une tige de fer plate equarrie & arrondie par fes deux extrémités , échancrée, comme Ton voit en B & C.
' Figure 4, Drague , efpece de pinceau qui fert a tracer fur le verre les contours que le diamant doitparcourir: il eft compofé de petits polls lé¬gers A , raftemblés dans un petr manche de bois B. La figure y défigne le plaque-fein dans lequel eft le blanc délayé qui fert a draguer.
Figure 6, fer a fouder. eft Fextrémité que Ton tient chaude; elle eft pour les Vitriers de forme & grofleur d’un oeuf de poule d’inde , en pointe; dans le bout B , eft la tige qui fe termine en C, par un crochet ou anneau, pour lefufpen- dre quand on ne s’en fert point. D , mouftette ou morceau de bois demi-cylindrique &creux,qui fert pour empoigner la tige du fer a fouder , lorfqu’il eft chaud,
Figure 7. Bone a refine de fer blanc; A, eft fon corps; B , eft fon bee dentelé; C, eft fon couvercle.
Figure 8, Etamoir. C’eft un petit ais de bois, ayant un manche B 9 pareillement de bois , garni d’une feuille de fer-blanc A,
Figure 9 , Lingotiere. A , eft une des tiges de lalingotiere; B , autre tige; elles font reunies en charniere par leur extrémité G ; Fextrémité C, de la tige A, eft arrondie, de maniere a fail-
lir au dehors. La tige B eft au contraire termïnée par une efpece d’anneau quarré D, emmanché en F & en F, de maniere a être renverfé fur la faillie C, d’oü il réfulte que FOuvrierappuyant fur fon manche F, réunit exa&ement les deux tiges de la lingotiere.
Figure 10, Ais. C’eft une planche de bois de chêneAepaiffe A, dans lequel font huic cannelures creufes B, B, B , B, pour couler 1’étain.
Figure 11 , grande Equerre de fer, compofée de deux pieces féparées; elle fert a dreffer les plombs pour les panneaux , en Faffujettiffant fur la table par les trous i, 2, 3. A , eft la branche courte; B, la branche longue , brifée en C pour former 1’équerre.
Figure 12 , autre Equerre de bois , dont les deux ailes en A Sc B font affemblées en C.
Figure 13 , Tenaille de fer. A , A, font les pin¬ces ; B, font les branches, Sc C, le tranchant.
Figure 14, Hachette a peu prés femblable a celle des Masons; A, en eft la tête ; B , la pointe; C, Foeil; D, la tige, emmanchée dans le manche de bois F.
Figure , Marteau defer. A, la panne; B, la tête; C, Foeil; D, le manche, dont Fextrémité F forme le cifeau.
Figure 16, Pouffe-fiche. Cet outil eft compofé d’une tige ronde B , Sc d’une autre tige , dont Fextrémité A forme le cifeau ; elles forment en- femble un angle droit.
Figure 17, Broffe de poil de Tanglier, pour nettoyer les panneaux de verre en plomb dans le fable.
Figure 18 , Une pointe d’acier le plus dur, pour percer des pieces de verre d’un feul mor¬ceau , terminée en pointe aigue par les deux extrémités A, B; échancrée vers le milieu du manche en demi-cercle C. Cet outil fe monte fur un archer lorfqu’on veut s’en fervir.
Figure 19 , deux Couteaux ; A, eft la lame étroite, Sc Fautre lame B a la figure d’une feuille de myrte , Fune rabat les ailes du plomb , & Fautre fert a le couper.
Figure 20 , Tringlette. C’eft un morceau d’i¬voire rond, Sc aminci par les deux extrémités. 11 fert pour ouvrir la chambre des verges de plomb pour y loger le verre.
BLANCHE VIII.
T ire-plomb Francois.
FIGURE I. Tire-plomb frangois tout mon¬te. A , A, les deux jumelles; B , B , les deux entre-toifes , dont on voit les vis en C, C } aves leurs écrous ; D , D , couffinets ; F, arbre fu- périeur ; F, F, roue ou bague; G , arbre infé¬rieur ;H,tige quarrée de cet arbre; K, K> les deux extrémités des arbres, fur lefquelles s a;uftent les deux pignons, retenus comme Fon voit par deux écrous; L , bout arrondi de Farbre fu- périeur.
Figure 2 , Jumelle de derriere. A , eft cette jumelle ; B , C, font les deux entre - toifes qui tiennent a ladite jumelle ; E, F , vis, ou Fextré¬mité de ces deux entre - toifes , dont la partie quarrée doit entrer dans la jumelle de devant ; D fÜ , trous ronds, dans lefquels doivent rouler les arbres; F, F les deux petits trous, deftinés a
recevoirles deux chevilles du couffinet.
Figure 3 , Jumelle de devant. A, eft cette ju¬melle ; B , B , font les trous quarrés qui doivent recevoir la partie quarrée des deux entre - toifes de la premiere jumelle: C, C , font les trous ronds , dans lefquels doivent rouler les arbres ; D , les deux petits trous, deftinés a recevoir deux chevilles du couftinet.
Figure 4, Monture, piece de fer fur laquelle s’arrête le tire-plomb. Elle eft compofée d’une tige A, équarrie vers la partie b , Sc formée en vis vers le bout B ,• C, eft la femelle quar¬rée , entrant dans la tige, qu’on ferre fur le trou quarré D; elle eftmaintenue par Fécrou F; cette femelle fe pofe en traverfant les empate- ments des jumelles du tire-plomb , Sc le maintient dans 1’endroit ou 1’on veut 1’aftujettir.
*M4 .
Figure y , eft 1’écron des vis des entre - toifes du tire-plomb. A, eft la vis intérieure; B, la par- tie quarrée de 1’écrou, Si C, fa partie ronde.
Figure 6, Arbre fupérieur ; A ,.eft la tige ; B , la roue ou bague; C, eft la partie quarrée de la tige , deftinée a recevoir un pignon; D, eft la vis; £,eftl’écrou.
Figure 7, Arbre inférieur. A , eft la tige ronde ; £ , la roue; C, la partie quarrée qui regoit le pignon F par fon trou quarré G; D, eft la vis; E , eft Vextrémité plus longue & équarrie , qui Tert a recevoir la manivelle. _
Figure 8 , Couffinet, vu par derriere.J, couf¬finet ; B , fechancrure fupérieure & inférieure pour le jeu des arbres; b, b, cheville qui af- fujettit les couffinets dans les jumelles.
Figure 9, le même, vu de face. A eft le couf¬finet; C, C, les deux échancrures ; B, engor- geure , par laquelle pafte le plomb, dont on voit Vefquiffe en D , & une coupe en E.
Figure 10 , autre couffinet a grain d’orge, pour former des attaches de plomb en petites lames minces. A, eft le couffinet ; D, D , les deux échancrures ; B , engorgeure ; C, grain d’orge , qui coupe le plomb , comme 1’on voit en £.
"* Figure n , Couffinet Allemand. A, corps du couffinet; B , B, échancrure du couffinet; C , engorgeure; D , D 3 vue des roues ou bagues, dans la même fituation qu’elles doivent être mon- tées fur le tire-plomb; E , cheville quarrée, par laquelle les couffinets s’affujettiffent dans la ju- melle. Ce couffinet ne fait que la moitié de ce qui doit former un plomb ; d’un cóté il forme une chambre quarrée , & de 1’autre un demi-cer cle ; la premiere pour recevoir le verre , & 1’au- tre la tige de fer.
Figure 11 bis. Couffinet dans lequel paffent les deux verges de plomb aflemblées fur une tige de fer , comme on voit en E & F: A, eft le corps du couffinet; B , C, les deux échancrures; D , D , engorgeure , dont fort le plomb E, mon- tée fur la tige de fer F.
Figure 12, donne I’idée de ce plomb plus en grand. A, eft la chambre fupérieure qui re^oic le verre ; B, la chambre inférieure; C, tige de fer, fur laquelle fe réuniflent les deux verges en paf- fant par le grand couffinet; on voit leur coupe D.
On a repréfenté dans la figure 13 , ces deux plombs prêts a être réunis fur la tige de fer; A} F t eft la chambre qui doit recevoir le verre ; B, E, font les demi-cylindres creux qui doivent emboiter la tigeD; on voit une de leurs coupes en C.
Figure 14, Eflais de reunion de ces plombs , qui forment la croix , difpofés a être dans un chaffis. A & B , font deux pieces coupées , deftinées a rentrer dans les échancrures de la piece C, D,ainfi que 1’on voit dans la figure iy, ou cette reunion eft cachée par la piece quarrée E , qui peut avoir la figure d’unerofette, comme 1’on voitfigure i<J.
BLANCHE IX.
Tire-plomb d'Allemagne.
F / GV R s i. A, eft le tire-plomb ; B , B, le bout de bois épais , fur lequel il eft aflujetti ; C C, montant ou pied de ce bout ; D , D, bande de fer qui le rend plus folide ; E , mani¬velle du tire-plomb.
Figure 2 , tire-plomb entier. A ,.A , jumelles; B, B , entre - toifes; C, C , vis & écrous def- dites entre - toifes; D, D , arbres qui ne font arrondis que dans la partie qui pafte dans les trous des jumelles ; E , roue ou bague ; b, couffinet ; F, porte couffinet ; G , G ; pignon; H, H, vis &. écrous des arbres; I, par- tie faillante deTarbre inférieur, pour recevoir la manivelle; K , patte inférieure d’une des ju- melles, percée de trois trous 1,2 & 3 , pour recevoir chacun une vis M, & 1’écrou N; O, P, défigne le porte-couffinet, dont 0 eft le talon, P Q , la mentoniere , dont Pefpace re^oit le couffinet.
Figure 3, premiere jumelle de devant, a patte. A, eft la jumelle; B, la patte , avec fes trous fi , 2,3 ; C , C, font les deux entre - toifes , avec leurs vis D, D, qui tiennent aladite jumelle, & leur écrou L ; E , E , font les deux trous ronds, deftinés a recevoir la partie ronde des arbres, qui doivent y rouler; E, trou quarré, dans lequel entre le talon du porte-couffinet.
Figure 4, feconde jumelle A ;B, porte-couf- finet; C, C, trous quarrés, qui doivent recevoir la partie quarrée des entre-toifes de la premiere jumelle; 1,2 , trous ronds par oü paffe la por¬tion arrondie des arbres qui doivent y rouler.
Figure $ , Couffinet vu de deux faces. A , derriere du couffinet; B, B, échancrures pour le jeu des arbres ; C, C , échancrures par lef- quelles le couffinet entre dans les porte - couf¬finets ; D, engorgeure du couffinet, par lequel paffe le plomb.
Figure 6, Arbre fupérieur. A, B, partie ar¬rondie de 1’arbre ; C, partie quarrée , & vis deftinée a recevoir le pignon G, par fon trou quarré ö; D , centre de 1’arbre; il eft quarré, & a un talon faillant qui reqoitlaroue ou bague E, par fon trou quarré F.
Figure 7, Arbre inférieur. Il ne differe du pré-cédent , qu’en ce que fa partie quarrée A eft plus longue devant recevoir, outre un pignon fem- blable , 1’oeil de la manivelle toute affujettie par un écrou G.
Figure 8, roue ou bague , vue de face; A, eft le corps de la bague; B, fon trou quarré.
Figure 9, clef de fer pour monter & démontec le tire-plomb; A, eft fon oeil; B , fa tige de fer; C, fon manche de bois.